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Deuil anticipé

Comment se prépare-t-on à la perte d’un être cher quand sa mort est annoncée et imminente ?

Il arrive que le processus de deuil commence avant même que ne survienne le décès. Le deuil anticipé n’est que théorique tant que la personne malade est encore présente.


On ne contrôle pas son deuil. Ce processus est unique et ne doit en aucun cas être jugé ou condamné.


Lorsque le décès d’un proche est annoncé à brève échéance en raison d’une longue maladie ou d’un âge très avancé, nous nous trouvons face à une situation qui nous permet de nous « préparer » à la séparation.


Plusieurs phases s’enchaînent :

  • Une étape de dépression qui suit la prise de conscience d’une perte imminente

  • Une polarisation de l’attention sur le proche : visites, témoignages d’amour, besoin, pour l’entourage, de « faire le stock de la personne aimée »

  • L’enclenchement du processus de deuil : on se projette dans sa vie future sans l’être cher. L’idée d’une séparation se précise avec plus ou moins de douleur, de colère et de tristesse

  • L’instauration de mécanismes psychologiques et matériels pour affronter la réalité de la séparation

Le deuil est un mécanisme personnel d’adaptation à une situation lourde et difficile. L’intensité n’est pas proportionnelle à l’attachement. Chacun gère la mort comme il le peut avec ses ressources, ses ressorts psychologiques.


Qu'est-ce qui peut aider :

  • Parler à une personne de confiance (ami, famille, psychologue…), lui décrire la situation et exprimer ses ressentis. À défaut, mettre les mots par écrit

  • Prendre du temps pour soi, pour sa santé et son état émotionnel. Se réserver des plages horaires rien que pour soi, lors desquelles pratiquer une activité agréable et réconfortante, s’autoriser un sommeil et une alimentation de qualité

  • Profiter du temps encore offert avec le proche, savourer l’instant, sans projection dans l’avenir. Il arrive qu’il soit nécessaire de parler du testament ou des dernières volontés. Se préparer en douceur à la séparation, s’échanger des mots tendres. Il est souvent apaisant, pour le proche en fin de vie, de savoir que son entourage est prêt

Il arrive que les étapes du deuil ne soient ni ressenties ni exprimées. Pourtant, un moment viendra où le deuil s’exprimera car il n’est pas possible d’y échapper. S’il ne se met pas en place lors des obsèques, il faudra le vivre, l’affronter, afin de repenser son présent en l’absence de l’être aimé et d’aborder sereinement l’avenir.


(texte repris de dubois-tanier.be)


Prenez soin de vous !


Je reste à votre disposition pour des séances en kinésiologie.


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Cabinet de kinésiologie, Lutry Une vie plus zen Nathalie Marguerat 📞 +41 79 703 73 43 💻 www.uneviepluszen.ch


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